Grèce en faillite ; Italie et France dans le viseur
26 Octobre 2011 , Rédigé par jean-christophe duplat
Selon une dernière étude de la BBC, il faudra maintenant 551 Mia EUR pour sauver la Grèce. Cette fois-ci en actant définitivement leur perte.
Ce qui semble confirmé ce soir par Guy Verhofstadt, annonçant par fuite maîtrisée un scénario d’abandon de 60% de la dette grecque.
Autre chose que les 5 ou 10% pris en compte dans les « stress test » rigolos des banques européennes. Autre chose aussi que les 252 Mia calculés par la Troïka (BCE, UE, FMI) dans leur dernier rapport.
551 Mia EUR, c’est cinq fois plus que ce que nous aurait coûté une faillite rapide et ordonnée, avec l’abandon des 109 Mia de plan d’aide.
La faillite de la Grèce, que nous jugions inévitable depuis belle lurette, est donc toute proche et le contribuable européen, pourtant plus clairvoyant que ses représentants, est de nouveau seul face à un interventionnisme et une fuite en avant qui n’ont fait qu’aggraver une faillite transgénérationnelle.
Lorsque l’on voit que le peuple peut lyncher un dirigeant – aussi controversé soit-il – sous les bravo et l’œil bienveillant de la communauté internationale, que penseraient-ils d’un massacre des tyrans de la dette ? La Grèce est donc en faillite. Soit. Mais qui voudrait sauver l’Italie, à présent, un pays qui, avec une dette équivalente à celle de l’Allemagne, 1’800 Mia EUR, et couplé de 117% de degré d’endettement/PIB, semble trop grand pour être sauvé ?
Nous avons vu que si le taux des emprunts à 10 ans arrive à 7%, un pays ne peut plus se financer sur les marchés et doit faire appel au FESF, au FMI ou à tout autre mécanisme de sauvetage. Qui n’ont pas assez d’argent (emprunté) pour venir à son secours.
Qui donc voudrait la sauver, hormis la France, première détentrice de la dette italienne, dont on comprend l’insistance à pourvoir le FESF de 2'000 Mia EUR..?
Voici le graphe qui retrace le plus fiévreux des taux actuels, mis en rapport avec les sommets politiques qui servent à éteindre, chque fois à court terme, les incendies sur l’évolution de ce taux.
Nul doute que l’Italie ne va plus longtemps pouvoir se financer sur les marchés traditionnels..
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