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Ratings : note souveraine des états de l'Eurozone

21 Octobre 2012 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #Macro-économie

 Standard & Poors a annoncé vendredi avoir revu la perspective de la qualité de la dette estonienne à stable, contre négative auparavant. 
 Voici le tableau actualisé des notes souveraines : 
 
 S&P pers. Moody's pers. Fitch pers. Allemagne AAA s Aaa n AAA s Autriche AA+ n Aaa n AAA s Belgique AA n Aa3 n AA n Chypre B n B3 n BB+ n Espagne BBB- n Baa3 sr BBB n Estonie AA- s A1 s A+ s Finlande AAA n Aaa s AAA s France AA+ n Aaa n AAA n Grèce CCC n C CCC s Irlande BBB+ n Ba1 n BBB+ n Italie BBB+ n Baa2 n A- n Luxembourg AAA n Aaa n AAA s Malte A- n A3 n A+ s Pays-Bas AAA n Aaa n AAA s Portugal BB n Ba3 n BB+ n Slovaquie A s A2 n A+ s Slovénie A n Baa2 n A- n pers. = perspective s= perspective stable; n= perspective négative; sr= note sous revue; sc= sous revue permanente; S-=surveillance avec implication négative 
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B
La Grèce de nouveau sous pression de l’Europe.<br /> <br /> Autre sujet d'inquiétude, la dette qui devrait s'envoler l'an prochain à 189,1% du PIB, soit 346,2 milliards d'euros, contre 175,6% attendu en 2012. La dette s'alourdit car la Grèce reçoit de<br /> nouveaux prêts de l'UE et du FMI depuis 2010, tout en peinant à lancer son programme de privatisations censé l'aider à rembourser ses dettes.<br /> <br /> Au terme des quatre ans sur lesquels table la Grèce pour assainir ses comptes – si elle obtient le sursis demandé – les estimations de dette sont encore plus inquiétantes, la Grèce voyant son<br /> ardoise culminer à 220,4% du PIB en 2016, selon le « cadre de stratégie des finances publiques à moyen terme 2013-2016 » introduit parallèlement au parlement mercredi.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-de-nouveau-sous-pression-de-l-europe-79837ab43be348b862e91518f5d1673b<br /> <br /> Dette publique de la Grèce :<br /> <br /> 2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.<br /> 2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.<br /> 2009 : dette publique de 129 % du PIB.<br /> 2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.<br /> 2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.<br /> 2012 : dette publique de 175,6 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec. La dette augmente, augmente encore, augmente toujours, alors que le premier défaut de paiement de la Grèce a effacé<br /> 107 milliards d'euros de dettes.<br /> <br /> 2013 : dette publique de 189,1 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> 2015 : dette publique de 207,7 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> 2016 : dette publique de 220,4 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> La question n'est plus de savoir si le deuxième défaut de paiement de la Grèce va avoir lieu.<br /> <br /> La question est de savoir quand le deuxième défaut de paiement de la Grèce aura lieu.<br /> <br /> En zone euro, il va y avoir des défauts de paiement en cascade.
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B
Mercredi 31 octobre 2012 :<br /> <br /> La Grèce enregistrera en 2013 un déficit budgétaire, une récession et une dette plus lourds que ce qui était prévu il y a seulement un mois, illustrant les difficultés de redémarrage du pays<br /> contraint à de lourdes économies, selon le projet de budget présenté mercredi au parlement.<br /> <br /> En 2013, la dette du pays devrait exploser, selon le texte, à 189,1% du PIB, soit 346,2 milliards d'euros, contre 175,6% attendu en 2012.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Budget_2013_la_Grece_prevoit_une_reprise_plus_lente_que_prevu88311020121230.asp<br /> <br /> Dette publique de la Grèce :<br /> <br /> 2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.<br /> 2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.<br /> 2009 : dette publique de 129 % du PIB.<br /> 2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.<br /> 2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.<br /> 2012 : dette publique de 175,6 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec. La dette augmente, augmente encore, augmente toujours, alors que le premier défaut de paiement de la Grèce a effacé<br /> 107 milliards d'euros de dettes.<br /> <br /> 2013 : dette publique de 189,1 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.<br /> <br /> La question n'est plus de savoir si le deuxième défaut de paiement de la Grèce va avoir lieu.<br /> <br /> La question est de savoir quand le deuxième défaut de paiement de la Grèce aura lieu.
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B
LE JOUR OÙ FRANÇOIS BAROIN A ENVISAGÉ LA SORTIE DE LA FRANCE DE LA ZONE EURO.<br /> <br /> En novembre 2011, la crise de la zone euro est à son paroxysme.<br /> <br /> "L’Union européenne est dans le cyclone", écrit dans son livre Journal de crise, François Baroin, qui raconte comment il a organisé une réunion de travail pour envisager les pires scénarios. Une<br /> réunion qu’il a baptisé "Black Swan" :<br /> <br /> "C’est le nom que j’ai choisi de donner à une réunion dont il n’y a aucune trace.(…) Il s’agissait d’imaginer l’hypothèse la plus sombre de notre histoire économique moderne. A savoir un éclatement<br /> de la zone euro." Pour cette réunion secrète, François Baroin convie trois personnes "de confiance" dans son bureau "au sixième étage à Bercy". Une réunion "sans document".<br /> <br /> Chacun sait que l’objet seul de la réunion, s’il était connu, pourrait avoir des conséquences désastreuses.<br /> <br /> Et l’ancien protégé de Jacques Chirac d’expliquer sa démarche :<br /> <br /> "Ce rendez-vous non-officiel ne porte pourtant que sur des hypothèses de travail. Ce serait de l’inconscience de ne pas les envisager. Et de la folie d’en parler."<br /> <br /> Imaginant "le pire", à savoir "la sortie de la Grèce de l’euro, un effet de contamination, une théorie des dominos qui entraînerait de facto la sortie de la France", François Baroin et ses équipes<br /> se préparent alors à deux hypothèses :<br /> <br /> Le coût de la sortie de la Grèce de la zone euro pour la France.<br /> <br /> Et deux types de pertes : celles du secteur banques-assurances, et celles de l’éclatement de la zone tout entière.<br /> <br /> http://lelab.europe1.fr/t/le-jour-ou-francois-baroin-a-envisage-la-sortie-de-la-france-de-la-zone-euro-5653<br /> <br /> Dettes publiques en zone euro : chiffres du deuxième trimestre 2012 :<br /> <br /> 1- Médaille d'or : dette publique de la Grèce : 300,807 milliards d'euros, soit 150,3 % du PIB.<br /> <br /> 2- Médaille d'argent : dette publique de l'Italie : 1982,239 milliards d'euros, soit 126,1 % du PIB.<br /> <br /> 3- Médaille de bronze : dette publique du Portugal : 198,136 milliards d'euros, soit 117,5 % du PIB.<br /> <br /> 4- Dette publique de l'Irlande : 179,718 milliards d'euros, soit 111,5 % du PIB.<br /> <br /> 5- Dette publique de la Belgique : 382,922 milliards d'euros, soit 102,5 % du PIB.<br /> <br /> 6- Dette publique de la France : 1832,599 milliards d'euros, soit 91 % du PIB.<br /> <br /> 7- Dette publique de Chypre : 14,939 milliards d'euros, soit 83,3 % du PIB.<br /> <br /> 8- Dette publique de l'Allemagne : 2169,354 milliards d'euros, soit 82,8 % du PIB.
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B
Lundi 29 octobre 2012 :<br /> <br /> Henri Regnault écrit ces phrases très importantes :<br /> <br /> "Dans la période actuelle où faillites bancaires et défauts des Etats rodent dans les bilans des banques centrales, c’est la crédibilité de ces banques centrales qui est en cause : elles sont<br /> devenues les bad banks par excellence, et leurs bilans… les poubelles de la crise. Si des créances sont irrécouvrables et reconnues comme telles, le capital de la banque centrale peut devenir<br /> négatif : elle doit dès lors être recapitalisée par les Etats et donc par les contribuables. Si la banque centrale est le prêteur en dernier ressort, le contribuable est bien le payeur en dernier<br /> ressort !"<br /> <br /> http://www.les-crises.fr/documents/2012/la-crise-henri-regnault-n-21.pdf<br /> <br /> Concernant la Banque Centrale Européenne, Henri Regnault aurait pu rappeler que c'est déjà arrivé. En décembre 2010, le capital de la BCE était de seulement 5,76 milliards d'euros. En décembre<br /> 2010, la BCE avait racheté 72 milliards d'euros d'obligations d'Etat pourries.<br /> <br /> Conséquence : pour se couvrir contre des pertes causées par ces créances irrécouvrables, la BCE a été obligée de demander à ses actionnaires de recapitaliser la BCE.<br /> <br /> Concrètement : la BCE a demandé aux 16 banques centrales nationales de recapitaliser la BCE. Autrement dit : en décembre 2010, les contribuables de la zone euro ont été obligés de payer 5 milliards<br /> d'euros pour recapitaliser la BCE.<br /> <br /> Conclusion : le capital de la BCE est aujourd'hui de 10,76 milliards d'euros ... mais la BCE a dans ses livres 210 milliards d'euros d'obligations d'Etat pourries !<br /> <br /> Contribuables, préparez-vous à payer.<br /> <br /> Contribuables, préparez-vous à payer pour recapitaliser la BCE.
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B
En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats atteint des sommes inimaginables.<br /> <br /> En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats est devenue hors de contrôle.<br /> <br /> Plus personne ne contrôle quoi que ce soit.<br /> <br /> 1- Médaille d'or : dette publique de la Grèce : 300,807 milliards d'euros, soit 150,3 % du PIB.<br /> <br /> 2- Médaille d'argent : dette publique de l'Italie : 1982,239 milliards d'euros, soit 126,1 % du PIB.<br /> <br /> 3- Médaille de bronze : dette publique du Portugal : 198,136 milliards d'euros, soit 117,5 % du PIB.<br /> <br /> 4- Dette publique de l'Irlande : 179,718 milliards d'euros, soit 111,5 % du PIB.<br /> <br /> 5- Dette publique de la Belgique : 382,922 milliards d'euros, soit 102,5 % du PIB.<br /> <br /> 6- Dette publique de la France : 1832,599 milliards d'euros, soit 91 % du PIB.<br /> <br /> 7- Dette publique de Chypre : 14,939 milliards d'euros, soit 83,3 % du PIB.<br /> <br /> 8- Dette publique de l'Allemagne : 2169,354 milliards d'euros, soit 82,8 % du PIB.<br /> <br /> http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-24102012-AP/FR/2-24102012-AP-FR.PDF
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