65 semaines, un rythme intéressant
Ceci nous rappelle les cycles d'Armstrong.: sur base d'un historique du S&P 500, et en le quadrillant de périodes de 65 semaines à partir du pic de mars 2000, l'on tombe systématiquement sur des points d'inflexion du marché.
Nous arrivons à l'heure actuelle, et sur ces bases, à la fin d'un de ces cycles.
Nous serons attentifs à la sortie douce ou plus brutale de ce tournant.
Mars, un mois anniversaire
Ce mois de mars marque :
- le quatorzième anniversaire du point haut du marché en 2000 ;
- les onze printemps du point bas atteint en 2003, après le degonflement de la bulle internet ;
- le cinquième anniversaire du point bas de 2009 ;
Mars reste le mois le plus impactant au niveau boursier.
Octobre suit avec notamment 1987 et 2007, deux effondrements de marché faisant suite à un plus haut atteint en juillet.
Inflation réelle via les biens de consommation primaires
La Fed, par la voix de sa nouvelle présidente, Janet Yellen a hier réitéré son souhait de continuer à "monitorer" l''inflation (comprenez : arriver à continuer à publier des chiffres d'inflation ne tenant pas compte de l'évolution des prix alimentaires et pétroliers) de telle sorte que l'augmentation des prix soit annoncée sous contrôle, comme c'est le cas depuis 2009.
Or, l'alimentaire commence justement à flamber sur le marché des matières premières, donnant la teneur de l'inflation réelle.
Voici l'évolution de ces biens sur cette dernière semaine : + de 4% d'augmentation pour le soja et le sucre notamment contre une "perf" de 0.6% en bourse.
Sur les trois derniers mois, la situation est encore plus éloquente : le café s'adjuge une hausse de 63% pour un peu plus de 2% sur les marchés financiers, presque lanterne rouge.
Non seulement ceci donne le signal que les marges des gros producteurs alimentaires seront mises sous pression dans les trimestres à venir, détériorant leurs prestations boursières, avec une pression potentielle sur les marchés, mais aussi que les tensions émergentes - rappelons que les événements du "printemps arabe" avaient démarré sur une observation similaire - risquent de revenir au premier plan.
Belgique : vers de nouvelles fusions de communes ?
La Belgique recensait, à sa création en 1830, 2'739 communes (villes ou villages).
Après quelques cessions et acquisitions de territoires, certaines bourgades furent perdues, d’autres nouvellement acquises, sans que le nombre de communes ne change significativement.
Jusqu’à la période 1961-1975, lorsque la Loi Unique qui permit d’abord aux petites communes de fusionner en cas de nécessité financière, linguistique, sociale, ou géographique, avant d’y autoriser les grosses agglomérations.
Il ne reste depuis 1983 que 589 communes : 308 en Flandre, 262 en Wallonie, et 19 en région bruxelloises.
Aujourd’hui, il apparaît que de nombreuses communes sont aux abois, notamment depuis que leur source de financement principale et majoritaire pendant des années, les dividendes en provenance du « holding communal », Dexia, sont en déshérence.
Avec notamment l’application de la norme « SEC 95 » (connue pourtant depuis 1995)elles ne sont plus autorisées à emprunter si leur budget n’est pas présenté en équilibre en début d’année.
Mais elles comptent bien continuer à s’endetter – à l’instar des états - en repoussant leur responsabilité sur les épaules des contribuables.
Les annonces d’augmentation des taxes locales, foncières, et environnementales, se succèdent sans que les responsables politiques ne s’en émeuvent trop.
Pour mieux noyer le poisson, certaines communes - même libérales, si tant est que le libéralisme existe encore en Belgique - présentent la chose comme « une levée de fonds obligataire pour effectuer des investissements » #lol
La « nécessité financière » va donc tôt ou tard refaire son apparition au niveau local en Belgique.
Gageons que le prochain gouvernement (élections le 25 mai) soit obligé de remettre au jour des mesures de fusion des communes, voire même de supprimer les communautés, système féodal au coût abyssal.
VIX et RSI à surveiller
Les places financières auraient fini de corriger, sans toutefois être entrées dans la phase de correction brutale à laquelle nous nous préparons.
Le RSI, à plus de 70, a dépassé, et reste au-delà d'un niveau qui a toujours précédé un mouvement baissier d'envergure dans les 12 mois de ce franchissement.
Plus anecdotiquement, nous sommes aussi, en 2014, dans une année de mi-mandat aux Etats-Unis, et ces années (2002, 2006, 2010) ont toujours vu les bourses décrocher de + de 15% entre les mois d'avril et août.
Le VIX d'autre part, nous indique que les marchés sont revenus dans une phase d'optimisme, en rejoignant progressivement ses plus bas annuels, à 13.44.
Pour rappel,c'est également toujours à la barre des 12 que cet indice de panique, venant toucher sa bande de Bollinger inférieure (en bleu), rebondit fortement - l'on voit clairement la barre des 21 comme un plafond toujours atteint - entraînant les marchés à la baisse.
Janvier en perte, année à risque
Le S&P 500 a clôturé le mois de janvier 2014 sur une baisse de -2.8%.
Une première baisse depuis 4 ans. En 2010, en effet, l'indice avait consolidé de -3.7%.
Ci-dessous le récapitulatif au mois le mois des années ayant démarré par un mauvais premier mois.
Nous avions déjà analysé par le passé la similitude des perfomances du mois de janvier sur celles de l'année complète : dans 68% des cas, une performance négative au mois de janvier se solde par un bilan négarif sur l'année entière.
Rebond des taux, test grandeur nature
Avec une mini-vague de panique sur la santé réelle de l’économie des pays émergents, l’on assiste depuis le début de la semaine à une répétition en avant-première de ce qui se produira sur les marchés dès lors que les taux remonteront plus sensiblement.
Le S&P 500 – qui n’a plus fait de « pause » marquée par une consolidation de 10% depuis plus de 2 ans – a brutalement décroché lorsque les taux se sont tendus. Il irait peut-être rejoindre ses niveaux d'octobre dernier (1650 points), lorsque les taux s'étaient déjà portés aux niveaux actuels.
Et comme chaque fois dans ces zones de turbulences, ce sont les secteurs de l'immobilier (RWR, le plus important tracker immobilier, en orange), des utilities et l'once d'or (GLD, en fuchsia) qui résistent le mieux, affichant des surperformances par rapport à l'indice (en bleu) depuis le début de l'année.
Enfin, et à propos de l'or, il est à noter l'important signal donné par le ratio SP500/GOLD, suivi notamment par les gérants de fonds pour procéder à leurs arbitrages. Celui-ci a percé une résistance à la baisse, à 1425, qui indiquerait un fort rebond à prévoir pour l'once d'or en parallèle à la baisse de l'indice, forçant notamment les vendeurs à découvert à récheter leurs positions.
"Sell in May", seulement aux USA
Voici le détail des performances du Dow Jones au mois le mois sur la période 2002-2006. Les colonnes nous indiquent en pourcent le nombre de fois que l'indice a clôturé chaque mois de l'anée plus haut qu'il ne l'a entamé.
L'on retrouve clairement les meilleures performances aux premier et dernier trimestres. Egalement le rally assez classique de fin d'année suivi de la "reprise de souffle" du mois de janvier. Ceci confirmerait l'adage "sell in May and go away", avant de revenir à l'automne pour profiter du mouvement haussier de fin d'année.
C'est donc la période avant la crise de la dette.
De 2009 à 2013, toujours sur le même Dow Jones, l'on retrouve un rythme similaire, mais où les performances positives sont encore plus marquées sur ces deux trimestres.
Le mois de mars, par exemple, sur ces 4 dernières années, n'a jamais terminé sur une performance négative. Puis le même creux de mai à fin août, avec néanmoins un mois de juillet qui marque un rebond technique.
Maintenant, si l'on compare la performance du Dow Jones à celle du Cac40, il est remarquable de voir que l'indice français prend le relais lors de ces deux trimestres, battant l'indice du mois de mai à la fin de l'automne.
En "swappant" ses positions américaines vers des titres européens les deuxième et troisième trimestres de chaque année, la performance d'un portefeuille d'actions peut donc être nettement améliorée.
Dow Jones en onces d'or
Un graphique que l'on suit toujours avec intérêt, surtout son effet de ciseaux lorsque les marchés sont portés vers le haut et l'or consolide.
Rappelons que les marchés donnent un très bon signal d'achat en dessus de 5.
Le Dow jones se paie 13.58 onces d'or aujourd'hui.
2013, année value (II)
2013, une année Value qui a mis à l’honneur les « small caps » décotées.
Dans un jeu où le but est de sélectionner dix valeurs le premier jour de l’année, et ne pas y toucher pendant un an, notre performance s’établit à près de +40% (crocroc) en ce 31/12.
Pour 2014, voici notre sélection et leurs principaux ratios :
CB/CP | PER | VE/Ebitda | VE/Ebit | FCF Yield | marge opérationnelle | ROE | ROIC | ||
Capelli | 0,62 | 7,47 | 1,77 | 1,88 | 0,0% | 10,0% | 9,0% | 16,0% | |
U10 | 0,8 | 6,8 | 4,51 | 4,9 | 16,4% | 7,0% | 12,0% | 10,0% | |
Delta Plus | 0,91 | 8,62 | 4,1 | 4,67 | 40,7% | 8,0% | 11,0% | 15,0% | |
Picanol | 2,03 | 8 | 3,8 | 4,21 | 10,7% | 16,0% | 29,0% | 59,0% | |
Jensen Group | 1,9 | 10,2 | 4,95 | 5,82 | 17,3% | 8,0% | 18,0% | 16,6% | |
Fountain | 0,3 | 74,7 | 2,96 | 4,91 | 23,2% | 10,0% | 0,0% | 2,0% | |
Panaria Group | 0,4 | 35,9 | 8,52 | -86,34 | 0,0% | -1,0% | 1,0% | 0,0% | |
Panaria Group | 0,4 | 35,9 | 8,52 | -86,34 | 0,0% | -1,0% | 1,0% | 0,0% | valeur d'actifs > passif |
Euronav | 0,5 | -3,9 | 12,04 | -42,84 | 0,0% | -9,0% | -13,0% | -2,0% | en situation de recovery |
Vet Affaires | 0,41 | -2,28 | -6,35 | -3,36 | 21,5% | -5,0% | -16,0% | -11,0% | en situation de recovery |
I Grandi Viaggi | 0,2 | -3,1 | -8,16 | -2,36 | 0,0% | -11,0% | -8,0% | -6,0% | en situation de recovery |