Stress test ( ou TCE ratio )
Ces 3% étant le rapport entre la part des immobilisations (déduction faite de tout goodwill ou actif immatériel) et la valeur des actifs sous gestion.
Au 31 mars dernier, selon le site optionarmageddon, seule quatre des 19 banques sondées auraient été en mesure de réussir ce test.
L'on peut donc s'attendre à beaucoup de volatilité sur les marchés en attendant les résultats officiels. L'occasion de voir si la limite de 3% aura été revue à la baisse.

A contre-courant, la Chine s'approvisonne en or
La Chine serait en conséquence très heureuse d'échanger ses USD contre l'or dont le FMI va se défaire. Signe des temps. Encore le moment de se dire que le monde tourne rapidement et que les décisions strétagiques ne se prennent plus à l'Ouest.
L'hiver de Kondratieff
Il avait prévu la grande dépression des années 30 et l'émergence du capitalisme. Ce qui lui a d'ailleurs valu les fureurs de Staline, qui l'a fait fusiller..
Le Cycle Kondratieff est constitué de saisons :
* Le Printemps - phase d'inflation, avec production en expansion, baisse du chômage, hausse des salaires, etc. Une phase qui dure environ 25 ans, la dernière s'est étalée de 1949 à 1966 (le baby-boom, les golden sixties..)
* L'Eté, qui correspond à une récession d'une dizaine d'années. La croissance a atteint les limites de l'utilsable. Baisse inhérente de la production, retour rapide du chômage et de l'inflation, qui atteint un pic en fin d'été. L'on se souvient des années 70 et du début des années 80, de la crise pétrolière, et de l'inflation galopante.
* L'Automne : croissance déflationiste, spécialisation de l'industrie, innovation, croissance rapide de la dette parce que la société s'oriente par la consommation ; ceci nous ramène à la fin des années '80, avec l'essor d'internet, l'hédonisme de la génération "baby-boom" caractérisé par une propension à recourir à l'endettement massif et, enfin le développement des biotechnologies dans les années 90. Cette phase dure également une petite quinzaine d'années.
*Enfin, l'Hiver fait suite à tous ces excès : l'économie se contracte de manière très forte, faisant s'envoler en fumée une partie des richesses accumulées durant les périodes précédentes. Kondratieff considérait l'hiver comme une "phase de nettoyage" de tous les excès et servant de fondation pour le futur, à rebâtir.
Cette phase - nous y sommes probablement - dure téhoriquement 3 à 5 ans, et s'ensuit d'une quinzaine d'années de croissance molle et de mise en veille de l'innovation.
Bref, vivement le printemps. Sur ce site, un graphe très bien fait qui retrace le cycle de Kondratieff et les actifs dont l'allocation est à privilégier en ces différentes saisons. Et qui confirme que l'or et le cash sont les valeurs-clé du moment.
La crise, une opportunité ?
Les diverses séquestrations auxquelles nous avons assistées - voir cet exemple ou encore celui-là - ont fait le terreau de la société Vae Solis (traduction : "malheur aux gens seuls", faisant référence à la solitude du dirigeant), qui organise à présent des séances de coaching pour faire face à ce genre de prise d'otages...
Autre opportunité de développement d'affaires qui vient de jaillir, la plateforme www.illiquidx.com permet aux acteurs économiques blousés de trouver des acheteurs pour leurs actifs titrisés, warrants, actions, obligations, etc devenus totalement illiquides depuis l'asséchement du marché..
Une rechute, quelques éléments de réponse
Toujours dans le but de trouver quelques éléments tangibles qui pourraient indiquer une inversion de tendance sur les marchés, nous pouvons, après que les indices aient reculé en début de semaine d'environ 4% considérer ces deux-ci
La confiance était revenue chez les investisseurs après la hausse de ces dernières semaines : le bull/bear ratio, qui met en relation le nombre de positions longues par rapport aux positions courtes détenues par les acteurs de marché etait revenu en territoire positif, les haussiers (bulls) dépassant de 10% les baissiers (bears) , à 45%contre 35% environ. Le premier graphique montre les deux tendances, le second ne retrace que l'écart qui sépare les haussiers des baissiers. Il était repassé au-dessus de la tendance négative.
L'on a pu voir en fin de semaine dernière également une énième antagonie entre l'évolution du Cac40 et le put/call ratio (nombre d'options à la hausse par rapport au nombre d'options à la baisse, qui sont émises sur les marchés) ; il est frappant de noter que chaque sommet ou point bas atteint par ce ratio correspond à un renversement de tendance sur les marchés.
Le Vix enfin, dont nous avons déjà parlé, est toujours un bon indicateur de sentiment des marchés. Il avait quitté la zone de "panique" qu'il avait atteint récemment pour revenir dans une certaine zone indiquant la confiance retrouvée des opérateurs.
Notons également que- alors qu'en période de marché haussier, le Vix se situe entre 20 et 30- il était revenu de 80 à 35 en quelque temps. Lors de la crise de 2001-2003, le Vix n'a jamais réussi à aller plus bas que ces 35 points, justement.
le FMI revoit ses estimations à la hausse
Il est utile de rappeler que les établissements financiers mondiaux n'en ont pour l'instant déclaré que pour l'équivalent de 1.000 Mia USD.
Plus de trois fois ce montant reste à être identifié, donc. Au minimum.
Celui qui se risque à acheter des valeurs financières aujourd'hui doit rester vigilant...
OPA sur les terres agricoles
L'image est plus lisible en cliquant ici.
La crise économique actuelle engendre une course tant à l'"armement alimentaire" qu'au bien-être de ces populations, dont on entend dire que la classe moyenne devrait se développer de manière considérable.
D'ici à 2025, la "middle class" chinoise, celle qui se déplacera en voiture, devrait passer de 130 à 690 mio de personnes ; en Inde, on attend un décuplement sur la même période : de 50 à 530 mio de personnes.
En Occident, principalement aux USA, la consommation de bioéthanol devrait augmenter de 45% d'ici à 2015.
L'on comprend dès lors beaucoup mieux cet engouement pour le foncier, et manifestement c'est dans ces mouvements que l'on peut voir que la puissance mondiale est en train de tourner de l'Occident vers l'Orient.
Soulignons enfin que, en cas de scénario inflationiste, un investissement dans les matières premières offre un rempart contre la perte de valeur de la monnaie.
D'ailleurs, une société comme Cresud (cresy, cotée sur le...Nasdaq), qui dispose (i) de 700.000 ha de terres agricoles, en Argentine principalement - le grenier à blé de l'Amérique -et (ii) de participations estimées à 250 Mio USD dans Irsa et Brasilagro, qu'elle continue d'augmenter, ne capitalise en bourse que.. 231 Mio USD.
La terre agricole est donc gratuite pour cet investissement, ou bien, si l'on considère au pire que les participations ne valent rien, l'hectare de terre agricole serait valorisé à seulement 330 USD !
Point de vue d'un amateur, et sans conseil d'acquisition...
L'importance de la réduction de la dette
pour résoudre cette crise est cruciale.
Nous voyons ici que le niveau de dette (en bleu), malgré sa forte décrue depuis la fin de l'année dernière, reste encore historiquement très élevé, Malgré un deleveraging massif, la dette reste encore plus élevée, d'environ 40%, au montant de dette à la sortie de la crise précédente, en 2003.
Le ratio Or - Argent
Ces graphes montrent que l'or s'est mieux comporté que l'argent depuis les deux dernières années. ce qui fait dire à certains que, si l'or physique a un bel avenir devant lui, l'argent devrait surperformer l'once d'or car un rattrapage devrait voir le jour.


Effectivement, le ratio or-argent s'est établi, sur les trente dernières années à une moyenne de 45, alors que le ratio actuel est plutôt proche de 70...
Il sera intéressant de voir, dans la phase de capitulation des marchés actions, si ce rattrapage se vérifie effectivement.
De beaux résultats, disent-ils
La société financière américaine Wells Fargo a publié hier soir de très bons résultats. Ceci est intensément relayé par les medias qui font l'erreur de ne pas tenir compte de la révision des normes comptables américaines cette semaine. cfr cet article
Quels auraient été ces résultats si la norme mark-to-market n'avait pas été assouplie - ce qui d'ailleurs équivaut indirectement à déforcer le ratio de solvabilité des établissement financiers?
En tous cas, si la bourse flambe sur ce genre de nouvelles - le Dow Jones a accueilli la nouvelle avec un bond de + de 3.5% - très épidermique et sans réel fondement, on ne se risquera pas à déceler dans cette réaction une amélioration fondamentale de la situation boursière.