Allocation actions : retour gagnant
Ce qui est peut-être logique du point de vue psycholique, la hausse des marchés encourageant les acheteurs à se précipiter, entraînant une nouvelle vague de hausse, etc, mais qui, au vu de ce que nous avons passé en revue précédemment devrait inévitablement amener les marchés à une correction.
Le graphe est éloquent :

Cette migration se fait au détriment des positions de trésorerie pure, en cash.

Quant aux obligations, elles n'affichent pas de tendance très claire - signalons que les obligations d'Etat et privées ne sont pas séparées dans ces statistiques

Retour en 1938 ?
Les crises comme nous les connaissons se caractérisent par un marché globalement baissier et des rebonds techniques multiples au cours de cette baisse.
L’on pourrait être tenté de voir quelques similitudes entre les graphe du Dow Jones présenté ci-dessous, et la situation actuelle des marchés :
- Un premier élan baissier très rapide (similaire à la période octobre 2008 –janvier 2009 );
- Un rebond puissant, comme celui de mars 2009 ;
- Une petite (et saine) correction (mi-août ?)
- Un nouveau plus haut (octobre ?)
- Qui serait violemment corrigé par après (novembre à mars ?)
- Avant de retourner au Nord pour former un double top, préfigurant la continuation du marché baissier sur les 36 mois suivants.
Décidément, il ne fait pas bon garder ses positions (« buy and hold ») sur du long terme dans des conditions pareilles, et les meilleurs gérants sont ceux qui exploiteront ce timing de manière optimale.
Voici le graphe du S&P 500 sur les derniers mois, à suivre donc.
Peak oil : plus proche que prévu ?
Fatih Birol, chief economist de l’Agence Internationale pour l’Energie, annonce que le « peak oil », ce moment où l’ensemble des ressources pétrolières seront exploitées sans arriver à satisfaire la demande, arrivera au moins dix ans avant que la date prévue.
D’autre part, il signale que cet effet aura un impact négatif durable sur la possibilité de sortir de la crise actuelle puisque la demande en sera affectée.
Chercheurs d'emploi vs jobs à pourvoir
La hausse du chômage qui ne semble pas vouloir s’interrompre est interpellante quant à la reprise économique rapide que l’on espère.
Au Japon, le nombre de candidats rapporté au nombre d’offres d’emploi s’élève à 2,3 comme en atteste ce tableau (l'échelle est inversée), ce qui est déjà inquiétant en soi.
Aux Etats-Unis, que certains considèrent encore comme le pays qui va offrir la relance aux autres continents, ce même ratio s’élève à 5…
L’on peut aussi identifier un frein à la reprise en constatant que le nombre d’offres d’emploi a diminué de moitié en 3 ans - depuis la mi-2006 - tandis que le nombre de candidats à la recherche d’un job a doublé de volume sur la même période...
Cette situation est la probable conséquence d’une industrie désuète, maintenue artificiellement en vie parce que grosse pourvoyeuse d’emplois « basiques », mais sans chercher – ou en la faisant trop tardivement - à la moderniser ou la convertir en secteur d’avenir.