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Idées d'investissement : les valeurs de rendement

30 Décembre 2012 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #Analyse Financière

Pour qui cherche à investir dans les valeurs offrant un rendement parfois exceptionnel, voici un screening d'actions européennes qui correspondent à cette recherche. 

 

Grupa Zywiec : 6.3%

Greggs : 4.7%

Alma Media : 8.8%

Accell Group : 7.2%

Banca Carige : 9.2%

Chemring Group : 7.7%

Neopost : 9.8%

Exact Holding : 8.1%

Mobistar : 15.0%

Nieuwe Steen Investments : 17.0%

ANF Immobilier : 29.3%

 

Toujours bien vérifier que le calcul du rendement ne soit pas corrompu par une distribution exceptionnelle l'année précédente.

 

Et aussi que le législateur prévoit qu'un employé de banque est seul capable de valider un tel choix d'investissement.

 

 

Meilleurs voeux pour 2013 !    

 

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Immobilier US en onces d'or

27 Décembre 2012 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #USA



Suivant le même principe que pour l'appréciation d'un indice boursier, il est toujours plus intéressant de comparer la valeur d’un actif avec un repère de qualité, stable, et non multipliable à l’infini, comme ces monnaies traditionnelles dont on a abusé et bradé .

 

Voici le prix d’un bien immobilier standard aux Etats-Unis converti en onces d’or. A 105 onces la maison, on est loin des excès des années 60 et 2000.

L'on obtient aussi à moins de 100 onces un autre repère intéressant pour investir dans l'immobilier américain, par exemple via un investissement dans une société très décotée comme Annaly.

 

20121227.gif

 

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Coefficient de Gini : Veto et écart de richesse très important en Chine

17 Décembre 2012 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #Chine

Le coefficient Corrado Gini – du nom d’un statisticien italien – est l’indice représentatif des inégalités de revenus au sein d’un pays. Il varie de 0 – lorsque toutes les richesses sont également réparties entre tous (l’idéal communiste, mais très peu efficient sur le plan économique) – à 100 lorsque tous les revenus sont concentrés chez une seule personne – une dictature forte par exemple, ou, au Moyen-Age, le maître et ses esclaves.

On considère qu’un écart de revenu est raisonnable si le nombre est compris entre 30 et 40. Un indice Gini supérieur à 40 signale un écart de revenu important.

La Banque mondiale a proposé une nouvelle mini-classification de 17 pays, selon les coefficients Gini pour l’année 2011 (contre 47 en 2008), et la Chine, visiblement non préparée à recevoir un score de…61 - le plus haut jamais constaté après celui du Honduras et ses 61.3 en 2008 ! - a demandé à la Banque mondiale de ne pas publier ce score, fâcheux pour un gouvernement communiste, arguant du fait que les données sur les groupes à hauts revenus sont « certainement incomplètes car compliquées à obtenir » 

Le dernier Gini publié sur la Chine s’élevait à 41.2 en l’an 2000.

Par faisceaux concordants, et à la lumière des publications du Hurun Research Institute, on peut apprendre que la Chine comptait en 2010 960'000 personnes possédant plus de 10 millions de Yuan (1.1 mio €), un chiffre en augmentation de 9.7% par comparaison à 2009. 

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Quelles devises sont sous-évaluées ?

13 Décembre 2012 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #Devises

Le site Vectorgrader nous offre un indicateur important de sur- et sous-évaluation des devises mondiales, et donc un bon indicateur géographique d’investissement.

 

Le principe de calcul est relativement simple : un panier-type de marchandises est acheté localement et la comparaison de son prix total par rapport au prix exprimé en USD permet , sur ces bases, de déterminer la cherté , ou le contraire, d’une devise par rapport à une autre.

 

Voici le résultat de ce calcul :

12-12-12-09-58-43.jpg

 

 

Il en ressort sans surprise que les principales devises échangées sur cette planète ( EUR, JPY) et le USD qui sert de comparateur dans ce test, sont surévaluées.

 

Il en va de même pour les devises refuges tels les couronnes norvégienne, suédoise et danoise, le franc suisse, et pour les devises qui ont déjà surperformé les années précédentes, comme le dollar australien.

 

A l’inverse, l’on pouvait deviner la présence des pays en voie de développement ou «  en redéploiement » incluant un risque politique (Egypte, Pakistan, Philippines, Sri Lanka, Pérou..) en queue de peloton, et des devises manipulées (le Yuan chinois par exemple) surtout quand on compare cette dernière au USD.  

 

Les pays d’Europe de l’Est, enfin, sachant leur exposition à la crise bancaire et de la dette, paient leurs problèmes par une méfiance sur leur devise.

 

Venons-en maintenant aux anomalies de ce classement.

 

A notre sens, trois monnaies sont réellement décotées et devraient à terme contribuer à générer une plus-value sur un investissement dans ces devises.

Elles sont de plus soutenues par des économies dynamiques et un PIB en croissance :

Le dollar de Singapour (SGD)

Le won de Corée du Sud (KRW) 

Le dollar de Hong-Kong (HKD)

 

Pour parfaire cet exercice, voici une sélection d’obligations – nous avons éliminé les établissements financiers comme Dexia, UBS ou Citibank, fragiles, qui ont aussi emprunté dans ces monnaies - émises dans ces devises, assortis de leur prix, échéance et rendement facial.

 

 

N’oubliez pas enfin que le législateur est toujours persuadé que c’est un banquier qui est seul capable de valider un tel choix d’investissement.

 

 

 

ISIN Emetteur Échéance Devise Prix indicatif (%) Intérêt
FR0000473407 Compagnie de financement foncier 28/03/2013 HKD 100% 5,02%
XS0478157893 Rabobank 13/01/2015 SGD 100% 2,45%
XS0788629128 Merrill Lynch 20/06/2012 SGD 100% 3%
XS0188210289 John Hancock Global Funding 17/03/2014 HKD 100% 4,67%
FR0010621615 BPCE 28/05/2018 HKD 100% 3,78%
XS0743047531 Barclays Bank 30/03/2017 KRW 98,66% 3,12%
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Belgique : défiscalisations possibles en fin d’année

10 Décembre 2012 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #Défiscalisation

En cette fin d’année, nombreuses sont encore les possibilités de diminuer sa contribution à la levée de taxes organisée par le gouvernement – et s’éviter la rage de voir tant d’argent tellement mal utilisé.

 

Nous allons dresser un  tableau des principales assurances auxquelles tout contribuable, personne physique indépendante ou salariée, peut encore souscrire pour optimiser sa base taxable de 2012.

 

1-      PLCI, ou Pension Libre Complémentaire pour Indépendants


Il s’agit d’une assurance-vie individuelle qui permet à un indépendant de se constituer un capital, disponible à ses 65 ans, tout en diminuant directement sa pression fiscale. En effet, les primes d’une PLCI sont assimilées à des cotisations sociales et viennent diminuer le revenu taxable du contribuable. Le taux d’imposition de 50% (hors impôt communaux)  est très vite atteint en Belgique, de sorte que la ristourne est quasi-immédiate et rembourse plus de la moitié de la prime.

Deuxième avantage : la baisse du revenu taxable induit une diminution des cotisations sociales, calculées sur ce même revenu. Les cotisations sociales s’élèvent à 22% minimum du revenu, de sorte que le contribuable avisé s’économise, en plus des >50% cités plus haut,  au moins 22% supplémentaires.

La prime ne peut pas être supérieure à 8.17% du revenu taxable, avec un minimum de 100€ etun maximum de 2'962.88€ par an.

Le rendement historique moyen de cette PLCI s’élève à un peu plus de 3% par an (incluant rendement garanti 2.5% et participation bénéficiaire)

 

2-      PLCIS : idem mais avec un volet Social

 

C’est une PLCI normale assortie de prestations de solidarité, notamment un revenu assuré en cas d’invalidité ou une assurance revenus garantis (mais avec une longue période d’attente).

Les avantages de la PLCI sont proportionnellement identiques mais améliorés par une autorisation de verser des primes plus importantes, qui peuvent aller jusqu’à 9.40% du revenu taxable, et un plafond relevé à 3'408.94€.

Le rendement d’une telle assurance s’est monté à 2.60% dans les années précédentes.

 

3-      L’épargne-pension

 

Nous parlons ici d’un encouragement politique pour permettre à la population de constituer ce qu’il ne peut plus lui offrir : une épargne propre en vue de son départ à la pension.

Cette épargne-pension doit être souscrite entre 18 et 65 ans, pour une durée de 10 ans minimum.

La prime est limitée à 910€ par an actuellement, et revue chaque année. Cette prime donne droit à une réduction d’impôts immédiate de 30% (+ impôt communal) de son montant, soit 273€ hors impôts communaux.

Les fonds d’épargne-pension (investis en actions à au moins 70%) sont généralement plus performants que les assurances épargne-pension, et forcément moins réguliers que ces dernières, qui n’ont offert historiquement qu’entre 2.85 à 3.75 %. D’une année à l’autre, les fonds d’épargne suivent l’évolution de la bourse, en s’offrant parfois des performances à deux chiffres tant dans les bonnes années que sur les mauvaises.

 

4-      Assurance-vie individuelle

 

Il s’agit d’un produit d’épargne encouragé par une fiscalité avantageuse. Chaque prime versée octroie un avantage fiscal.

Il s’adresse à tous, employés ou indépendants, et c’est la seule prime qui est calculée sur le revenu professionnel du souscripteur : ainsi, la prime annuelle maximale s’élève à 6% des revenus professionnels totaux, avec un maximum de 2’200€.

L’avantage fiscal immédiat est constitué, comme pour l’épargne-pension, d’une diminution d’impôts de 30% de la prime (+taxe communale).

Le rendement maximum, que tentent encore de rogner certaines compagnies d’assurances, s’élève à 2.75%.

 

Et finalement, une fois choisie la formule, il reste à sécuriser l’intégrité de la prime, car les frais appliqués par les banques et assurances varient entre 0% et 6% de le prime, selon les produits…

 

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Transparency International : toujours cette corrélation entre déficits et corruption

7 Décembre 2012 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #Economie Politique

 Transparency International a publié la version 2012 de son classement de 170 pays sur une échelle de corruption, allant de 100 (le moins corrompu) à 0 (le pays le plus sujet à corruption). 

 

Comme l'an passé, Danemark et Finlande se partagent les premières places, tandis que l'étude montre du doigt la faiblesse de la lutte contre la corruption en Europe. 

 

Identique aussi notre corrélation entre économie souterraine, déficits publics élevés et récurrents, et mauvaise place dans le classement. 

La Grèce apparaît à la 94ème place, avec un résultat de 36%, et visiblement les personnes tentant de lutter contre cette corruption sont menacées de mort. 

 

L'Italie est 72ème, tandis qu'Espagne et Portugal se cotoient aux 30 et 33ème places respectivement. 

 

La Belgique est 16ème et un score moyen de 75, devançant la France classée 22ème. 

 

Enfin, Transparency International Belgium annonce devoir fermer boutique par manque de...subsides d'état. Ne dit-on pourtant pas que les subsides sont la forme la plus moderne de corruption ? 

 

 

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