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Dimanche on vote en Belgique

22 Mai 2014 , Rédigé par jean-christophe duplat

On vote dimanche. Vote obligatoire. Prémisses à de nouvelles âpres négociations -présentées comme très dures mais surtout très feutrées - entre des partis qui pendant la campagne électorale, voudraient tout s’opposer, surtout le communautaire, mais qui en fait se sont tous ralliés au même social-progressisme depuis des années. De connivence ils savent que le modèle politique belge les amènera à protéger leurs privilèges en soumettant l’idée de faire appartenir un maximum de partis à la prochaine coalition gouvernementale. Il n’y a ni proportionnelle, ni second tour en Belgique.

Il n’y a aujourd’hui plus guère que l’épaisseur d’un papier à cigarette entre les politiques menées par le PS, Ecolo, le CDH ou le MR. La preuve par le MR dont le président Charles Michel, fils de Louis qui s’est réfugié à l’Europe – cimetière des échecs nationaux - suite à la débâcle nationale à laquelle il avait mené son parti en 2002- a ramené son mouvement au centre de l’échiquier par « le printemps des réformes » de 2010 ou encore quand il proposait très maladroitement de créer un « grand parti francophone de jeunes », englobant Ecolo, le CDH et le MR ! Ou lorsque la soif de pouvoir fait s’effondrer toute une structure qui avait pourtant mis tant de temps à trouver un positionnement crédible.

La grande crainte des partis francophones est de voir un jeune et important mouvement parti de droite flamande leur barrer la route du pouvoir. Si vous suivez les media francophones belges, leur modèle de pensée unique et d’absence de recul et d’esprit critique – la RTBF, Le Soir, La Libre notamment - la moindre allusion à la NV-A est érigée en « grand danger pour les francophones et la Belgique ».

D’autant plus que le N V-A, en s’alliant avec sens aux libéraux flamands (Open VLD) dont le programme économique est semblable en s’attaquant aux causes racines de la situation économique actuelle, et plus à droite que la droite francophone, rassemblerait très vite une majorité gouvernementale côté flamand.

Après avoir épluché et lu des programmes de couleurs différentes, mais dont le fond est très semblable (« priorité au social », « au socio-économique », « la famille », « l’emploi », bla bla..) nous n’avons pas trouvé de vraies idées libérales dans la Belgique francophone. Hormis peut-être un peu au Parti Libertarien ou au Parti Populaire.

Trop compliqué et dangereux d’aborder des sujets qui fâchent, comme la limitation dans le temps des allocations de chômage.

Même si, en échange, une idée libérale serait de mettre en place un « filet de sécurité », une allocation de 500.00 eur par personne, belge ou étrangère qui possède un contrat de travail à plein temps, dès l’âge de 21 ans. Cette allocation, à charge de l’Etat, résoudrait un autre problème puisqu’elle diminuerait mécaniquement les charges sociales à charge des entreprises – le brut à payer et donc les cotisations à charge de l’employeur étant diminués de ce « filet de sécurité ».

Cette allocation dès l’âge de 21 ans permettrait aussi de supprimer toute une série de bourses d’études ou autres allocations familiales attribuées tardivement.

Trop dangereux d’aborder la revalorisation des pensions, dont le calcul devrait bien être maintenu sur la contribution réelle à l’économie lorsque la personne était active. L’économie souterraine belge a connu des sommets dans les années 60-70. Est-ce bien maintenant le rôle de l’Etat de renflouer la tirelire de personnes qui ont soigneusement évité de cotiser à l’époque ?

Tant de questions sans réponse claire.

Bon vote !

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Tesla : chronique d'une bulle

2 Mai 2014 , Rédigé par jean-christophe duplat

En observant l’évolution du cours de bourse de Tesla, un constructeur de voitures trendy, nous avons cru y voir des similitudes avec des actions de la nouvelle vague, genre Facebook, Twitter ou encore Linkedin, ces valeurs dont le rapport entre la capitalisation boursière et le chiffre d’affaires s’élève à 35, 20 et 13 respectivement.

Car comment comprendre que Tesla, qui vend 22'500 voitures par an, puisse valoir presque deux fois plus que Fiat, qui vend 4.4 Mio de véhicules chaque année, ou 4 fois plus que Peugeot (même si Peugeot est probablement la prochaine marque qui va disparaître) ?

Ou que le rapport Capitalisation boursière/Chiffre d’affaires soit de 12.5 alors que la moyenne du secteur tourne aux alentours de 0.50 ?

Celui qui possède cette action doit être conscient que ce genre de progression elliptique , finit toujours par un atterrissage brutal.

Tesla : chronique d'une bulle
Tesla : chronique d'une bulle
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