Le marché ignore les mauvaises nouvelles
Ce n'est pas à réellement parler une surprise, mais en ces temps où rien ne semble arrêter le Dow Jones, probablement absorbé par une spirale haussière en forme de bulle, il est bon de sortir l'analyse effectuée par le cabinet de recherche Ned Davis.
Celle-ci recense l'impact des crises internationales majeures sur les performances du Dow Jones depuis 1907.
Résultat : depuis plus d'un siècle, la bourse recule en moyenne de -2.9% le jour de l'annonce d'un événement majeur, mais gagne +4.6% trois semaines plus tard.
Retour au sommet des bénéfices par action
La saison des résultats est passée et, signe des temps, les bénéfices des entreprises - industrie financière subsidiée par la BCE inclue - sont revenus à hauteur de ceux annoncés au T3-2007, dernier pic avant la chute que l'on sait, et le plancher du T1-2009. Ces bénéfices abordent aujourd'hui un "no man's land", un plus haut jamais atteint précédemment.
Il a donc fallu attendre 5 ans pour cette phase de convalescence.
Beaucoup plus rapide - mais toujours sans attaquer la cause-racine de la crise, le surendettement des états et leurs filiales bancaires - que les 40 ans passés à attendre entre le pic de 1918 et le retour aux plus hauts de 1957.