Le vrai bilan de Donald Trump, 2016-2020
8 Février 2021 , Rédigé par jean-christophe duplat
A l'allure à laquelle les choses tournent et les mentalités évoluent, il se pourrait que tout souvenir de Donald Trump soit effacé des tablettes. Or il s'est probablement agi de la meilleure présidence, et la plus libérale, des USA depuis les années Reagan. Mais le mot libéral attise les passions et est maintenant assimilé au démon. Le socialisme mondialisé, le bien-nommé progressisme, a fait bien des dégâts, dont de nombreux clivages qui nous semblent irréversibles. Certains points de vue sont devenus totalement inaudibles.
Passons le côté haut en couleurs du 45ème Président des Etats-Unis, et concentrons-nous sur les chiffres de son mandat :
L'économie déclinait en 2014-2015, juste avant son arrivée. Son programme "Jobs act and Tax Cut" de 2017 a permis d'assouplir les réglementations qui bridaient l'économie américaine, a libéré les acteurs de l'énergie - pétrole, gaz de schiste, charbon (puisque parler nucléaire est devenu "très mal") - encouragé l'essor de la pharma générique et la baisse des prix des médicaments. Sans compter l'annulation des mesures prises par son successeur - une icône que l'on n'est pas autorisé à critiquer - en termes de fiscalité et de réglementations environnementales, toutes plus lourdes les unes que les autres.
Taux de chômage : Retour du plein emploi. 3.5% au plus bas, jamais vu depuis août 1969. L'événement extérieur, la Covid19, étant venu mettre un terme à cette météo radieuse, le portant à 14.8% en avril 2020. Mais les mesures mises en place ont permis une résilience extraordinaire à l'économie américaine : le taux de chômage est redescendu à 6.3% en l'espace de huit mois.
Revenu moyen : jamais le revenu moyen des ménages américains n'avait atteint un tel niveau, à près de 69'000 USD/an
Les chiffres relatifs au taux de pauvreté, à la précarité des enfants et des minorités, soigneusement cachés par les media et les réseaux sociaux durant la (pseudo-) campagne, montrent un déclin manifeste : 4 millions de personnes sont sortie de la misère entre 2017 et 2020, revenant aux plus bas de 1959, le taux de chômage des noirs s'établit à 5.4% (pour un minimum de 7.8% durant les 8 années Obama), salaire hebdomadaire médian de cette minorité noire qui a augmenté de 19% en 3 ans, pour +11% au bout de 8 ans pour son prédécesseur.
Pic de productivité suite aux mesures d'encouragement fiscal :
idem pour la production industrielle :
Et une dette stabilisée (en %age du PIB) après des années d'errance, et avant cette crise sanitaire qui nous est arrivée de loin
Bref, l'esprit critique devrait prévaloir, mais l'on sent bien que ce sujet est devenu très épidermique et doit faire face à une opposition très très marquée.
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