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Articles récents

La bulle boursière pour les nuls

4 Septembre 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

·       Il a fallu 7 ans à Tesla pour atteindre une valorisation de 51 milliards de dollars. Le 31 août 2020, jour de la division du titre, elle a grimpé en une séance de 51 milliards de dollars ;

·       Ces deux dernières séances (2 et 3/9/2020), Apple a perdu 365 milliards de dollars. C’est la somme des capitalisations boursières de 493 sociétés des 500 que compte le S&P 500 ;

·       PIB de l’Espagne : 1.420 mia$ ; PIB de l’Italie : 2.820  mia$ ; PIB de la France : 2.780 mia$ ; PIB de l’Allemagne : 3.950 mia$

Capitalisation boursière de Microsoft : 1.720 mia $ ; Amazon : 1.740 mia $ ; Apple : 2.230 mia $

·       PIB de l’Afrique entière : 2.500 mia $ = la valeur de Apple ;

·       Sur la seule séance d’hier, 3/9/2020, les Fangman (Facebook, Apple, Netflix, Google, Microsoft, Amazon, Nvidia) ont perdu 500 mia $ de capitalisation. C’est l’équivalent du PIB de la Belgique ou de la Suède.  

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Contrarien - des secteurs sous-évalués, d'autres en bout de cycle

26 Août 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

Tandis que l'on assiste à des formations de courbes paraboliques sur certaines valeurs et secteurs, il y a aujourd'hui paradoxalement des secteurs historiquement sous-évalués. 

Dans la première catégorie nous trouvons des valeurs individuelles comme Apple (une capitalisation de 2000 miaUSD, l'équivalent du PIB italien) ou Tesla (que l'on paie plus de 1050 fois le bénéfice annuel), et plus globalement les valeurs technologiques du Nasdaq, qui ont dorénavant atteint des valorisations plus élevées que lors de l'éclatement de la bulle internet de 2001. 

ou le secteur des biens de consommation courante et l'avènement de valeurs comme Beyond Meat, réputées révolutionnaires donc à payer très cher

Face à ces exhubérances, on trouve le secteur le plus délaissé du moment : celui des valeurs énergétiques (pétrole et gaz).

C'est bien simple, ce secteur n'a jamais été aussi bon marché que pour le moment. 

 

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Vix : annonce de turbulences ?

26 Juin 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

Le Vix a évolué longuement entre ses Bollinger inférieure et médiane, avant de se positionner du côté opposé, entre ses Bollinger médiane et supérieure. Nous sommes allés retrouver des épisodes similaires dans un passé récent

Aujourd'hui : 

2008 : 

2015 :

Il s'agit donc d'un signe de retournement des marchés (graphe du Cac40 au-dessus) à échéance de 2-3 mois. 

Cette configuration est en cours depuis début avril 2020. Nous ne sommes donc toujours pas acheteurs pour le moment, quitte à rater une ultime tentative de hausse des marchas, soutenus par les artifices des banques centrales; au contraire nous constituons des lignes de protection à la baisse. 

 

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La baisse n'a pas vraiment débuté

14 Mai 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

Attendre fin avril, disions-nous dans un post précédent, avant de revenir sur les marchés. Il ne s'est à vrai dire pas passé grand chose depuis. 

Les acteurs de marché semblent être dans une phase de déni substantielle, refusant de croire que la seule crise sanitaire pourrait faire baisser les cours. Ils ont été tellement habitués à voir la machine à cash des banques centrales leur sauver le cou(p), qu'ils s'obstinent maintenant à croire que les marchés n'ont plus aucune limite à la hausse. 

On l'a démontré plus tôt, une situation d'arrêt à 70% des activités économiques, comme nous la connaissons depuis deux mois, génère mécaniquement une baisse du PIB de -5,8% par mois. Nous avons donc perdu au moins 11,6% de PIB entre la mi-mars et la mi-mai. La chronologie des annonces faites à ce sujet est d'ailleurs assez révélatrice de ce déni puis de l'acceptation d'une baisse d'activité, même si toujours minorée. Les premières prévisions de la BCE, du FMI et de différentes personnalités faisaient état de -0,3% d'abord, ensuite -1, puis -2%. Peu après certains ont tenté le -5%. Aujourd'hui, les plus téméraires avancent -8%. Progressivement - mais si lentement ! - nous allons tendre vers la vérité dans ces déclarations. La psychologie des acteurs de crise est décidément passionnante.

Au moins 11,6% de baisse à prévoir à l'heure actuelle donc, et étant donné que l'illusion qui perdure, celle qui consiste à croire que l'économie a été laissée de côté pendant deux mois, puis va reprendre au même rythme qu'avant, cette utopie permet d'occulter une réalité tout autre : le PIB va chuter d'au moins 20% sur l'ensemble de l'année 2020. 

La dette mondiale s'élève à 255.000 Milliards $. Le PIB mondial, la production de richesse annuelle, son "chiffre d'affaires", s'élève à 85.000 Milliards $. La dette représente plus de 300% du PIB. 

A moins d'un gigantesque effacement de dette, qui pourrait bien se produire à terme via les banques centrales - rachetant aux états ce qu'elle leur prête à coup d'impression massive - mais pas dans l'immédiat, la situation n'est pas tenable. 

Si l'on met en relief la somme des capitalisations des bourses américaines et le PIB des USA, nous sommes  encore beaucoup trop loin d'un retour à la rationnalité. 

132% de ratio, c'est un total de valorisation de 28.500 milliards$ rapportés au PIB américain de 21.500 milliards$ (le quart du PIB mondial) 

 

Nous attendons donc un retour dans une zone acceptable post-crise, 75%-80%, avant de redevenir acheteurs du marché en général. 

Ceci induirait une baisse des marchés à venir de minimum -40%. Toutes choses étant égales, ce qui est illusoire aussi sans doute, puisque le PIB va baisser lui-même fortement. Si le PIB baisse de 20% comme nous l'anticipons, le bourse devrait rejoindre une valorisation proche de 50% de ce qu'elle vaut aujourd'hui. Les affaires se feront là. 

 

 

 

 

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Le bear market le plus court de l'histoire, attention à la suite (retracements de Fibonacci)

29 Mars 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

Il a fallu 13 séances (21/02 au 09/03) pour que les indices les plus représentatifs perdent plus de 20%, seuil de krach, continuer à s'effondrer pour atteindre -40% sur les 9 séances suivantes (point bas du 18 mars) , pour ensuite regagner 20% du 19 au 26 mars, seuil de sortie de krach.. Bien entendu tout ceci n'est que considération théorique, puisque chacun aura calculé qu'une perte de 40% suivi d'un rebond de 20%, laisse une perte latente de 28% pour ceux qui n'auraient pas réussi à sortir du marché.

Nous avons assisté au krach le plus rapide de l'histoire (cf. post précédents) et au retour en grâce le plus puissant également. Attention maintenant à l'excès d'optimisme, les marchés devraient entamer une nouvelle jambe de baisse. 

Fibonacci et son nombre d'or retrace les vagues de chute et de rebond. La chaîne de Fibonacci est constituée de chiffres qui font chacun la somme des deux précédents : 0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,144,233, etc. Le nombre d'or, c'est la division d'un chiffre par son précédent, on tend vers 1,618304 plus on avance dans la chaîne. A l'inverse : chaque nombre divisé par le suivant tend vers 0,618, puis pour chaque nombre divisé par le deuxième qui le suit : 0,382 ou (0,618)², puis par le troisième : 0,236 ou (0,618)³, etc.

On voit sur le graphe ci-dessous que les marchés (le S&P 500 en est représentatif) en baisse ont chaque fois rebondi sur ces différents niveaux avant de retracer vers la limite basse suivante. Maintenant qu'ils ont rebondi sur un plus bas, avant de rejoindre le seuil de baisse précédent, on peut s'attendre à une nouvelle baisse, qui corrigerait la vague précédente de 50%, annonçant un retour du S&P500 vers les 2400 points.

Normalement vous avez dû vous progressivement vous constituer une réserve de cash depuis la mi-janvier. Il faut ne pas la réinvestir tout de suite. N'oubliez pas que le cash est pour l'instant le meilleur levier de pouvoir d'achat. Chaque jour qui passe, vous aurez l'ocasion, pour le même solde, d'acheter plus d'actifs en bourse. Dès qu'un signal haussier clair se présentera.

 

 

 

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Crise (des banques centrales), non : du Corona Virus (Covid-19), scenario d’expansion

9 Mars 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

La contagion du Coronavirus (Covid-19) est un excellent prétexte pour enfin obliger les marchés à corriger.

Toute la hausse constatée entre 2009 et 2019 s’est basée sur la confiance aveugle et la foi toute puissante envers les banques centrales à alimenter la hausse via leur « quantitative easing », l’arrosage des marchés par de la monnaie fraîche créée chaque jour.

Les marchés découvrent à présent que ces banques centrales arrivent à la fin de leur toute puissance ; l’annonce extraordinaire faite par la Fed de baisser ses taux de 50 points de base qui aurait réjoui les marchés il y a encore un an, les déçoit à présent. Ce n’est plus assez. On touche aux limites du pouvoir des banques centrales. On se dirige vers une sortie de route qui ne se résoudra que par une hyperinflation.

Concernant l’épidémie, justement, certains pays européens comme l’Italie ont pris des mesures drastiques en confinant chez eux un quart de sa population, 15 millions d’habitants.

D’autres, plus laxistes, « attendent de voir » avant de penser à prendre des mesures. On observe aujourd’hui des taux d’accroissement de la contagion compris entre 15 et 20% par jour.

En France, deuxième pays européen le plus touché, si l’on part de l’hypothèse de 1’000 cas actuellement et que 5 millions de personnes seront contaminées (dont une grande majorité guérie) - qui correspond au pic de la dernière grande épidémie, la grippe espagnole de 1919 - il faudrait entre 47 et 62 jours pour rejoindre ce plus haut.

Pendant 6 à 8 semaines les marchés subiront les soubresauts que l’on connaît. Il vaut mieux n’y pas toucher. La fin de la purge sera l’occasion de revenir sur un marché assaini.

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Corrections de plus en plus rapides

1 Mars 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

Les corrections sont de plus en plus rapides. 

La semaine dernière il n'a fallu que 6 jours pour que les marchés perdent 10% sur leurs plus hauts. Merci les algorithmes. 

Le rebond sera sans doute aussi spectaculaire, un début de marché baissier tentant toujours de revenir sur ses plus hauts. Merci aussi, les robots.

 

 

 

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Situation des marchés fin février 2020

29 Février 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

Lundi 24 février, on a donc un premier décrochage d’environ 4%. Mardi, glissade supplémentaire de 2%. Séance de consolidation mercredi. Et puis deux séances à -3,5% jeudi et vendredi. Sur base des indicateurs avancés, on pouvait s’attendre à une baisse qui s’étale sur plusieurs jours. Le plus réactif, le Vix, indicateur de volatilité, s’est directement installé dans la zone d’excès de pessimisme 

Ensuite, le Nova/Ursa, cette mise en relation des fonds « bull » sur fonds « bear » a mis 3 séances pour arriver à une situation d’excès de pessimisme 

Ne reste alors qu’à attendre le troisième signal avant de revenir faire des emplettes, l’EPCR (equity put/call ratio, soit le rapport entre options de vente sur options d’achat sur actions). Il était vendredi soir en léger excès de pessimisme et devrait mettre encore une séance pour arriver au signal des 0,75-0,80. Il faut dire qu’il était en zone d’hyper-optimisme - sous les 0,55 -  depuis quelques semaines

 

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Signes de surchauffe très marqués

10 Janvier 2020 , Rédigé par jean-christophe duplat

Le VIX est revenu en zone basse, extériorisant le fait que personne sur les marchés ne craint un soudain regain de volatilité, qui entraînera de facto un trou d'air baissier en bourse.

En corroborant ce premier indice à celui qui met en relation le nombre de positions baissières sur les actions (put), à la quantité de positions haussières sur les mêmes (call), on atteint maintenant un excès d'optimisme très élevé. 

Il est donc temps de protéger ses positions à la baisse avant la clôture de ce vendredi. 

Le Dow Jones est à 29'665 points, la SP500 à 3'279, le Bel20 à 4'019, et le Cac40 à 6'049

 

 

 

 

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Aperçu des refinancements obligataires en Europe

25 Octobre 2019 , Rédigé par jean-christophe duplat

Les Etats s'empressent de refinancer leurs emprunts à taux négatifs, tant que les marchés marchent sur leurs têtes. 

Suisse (50 ans à taux négatif !), Allemagne, Danemark et Pays-Bas ont une longueur d'avance. 

Ceci va améliorer la situation de pays comme l'Italie, qui n'a pas de déficit primaire, et dont le seul service de la dette (les intérêts payés sur les emprunts obligataires émis) la mettait en déficit. 

La France par contre cultive les déficits primaires. Elle pourrait devenir le cancre de la zone euro.  

 

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