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portefeuille de crise

EV/EBIT : dans un marché très cher, deux valeurs dans le radar

28 Octobre 2017 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #portefeuille de crise

L’on a vu par le passé tout l’intérêt de sélectionner soigneusement les valeurs décotée, notamment sur base du ratio valeur d’entreprise / résultat avant frais financiers et impôt.

Deux petites valeurs apparaissent soudainement dans le radar, après avoir été négligées par le marché. Il s’agit de Hibbett Sports (HIBB, 13,33 USD) et Vitamine Shoppe (VSI, 4,50 USD), toutes 2 cotées aux USA.

Toutes deux sont bénéficiaires. Acheter HIBB, c’est acheter une valeur dont la capitalisation  vaut 85% de ses fonds propres (16,50 USD par action), dont l’actif courant couvre 2,5 fois le total du passif, dont l’EV/EBIT est à 2,61, et dont la solvabilité s’élève à 85%.

VSI, quant à elle, est valorisée à  15 USD sur base de ses seuls fonds propres, révèle un actif courant qui couvre son passif total, dégage un flux de trésorerie équivalent à la moitié de sa capitalisation, et enfin un EV/Ebit de 2,59.

On les met en portefeuille et on attend patiemment que le marché les redécouvre

 

Pour vérification, les performances des valeurs de 01/2013 : ADL Patners, passée de 10 à 15.76€, HighCo de 2.5 à 4.3, OPA sur Dell à 15 USD en 2015, HP est passé de 8.40 à 21.50 USD, Kohl's est une cyclique que l"on achète à 40 USD et revend entre 65 et 70 USD. 

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2013, une année « Value » ? Portefeuille de crise, 3 ans plus tard.

8 Juillet 2013 , Rédigé par jean-christophe duplat Publié dans #portefeuille de crise

Faire le choix de valeurs décotées totalement délaissées par le marché , en attendant leur retour en grâce aux yeux des investisseurs,  semble avoir été la stratégie gagnante de la première moitié de cette année.


Les caractéristiques de ces valeurs, qui font des bénéfices et n’ont pas de dette,  sont principalement :

  • la faiblesse de la capitalisation boursière rapportée aux fonds propres,
  • la faiblesse du résultat net sur la valeur d’entreprise, ou encore
  • une trésorerie nette représentant plus de 50% de la capitalisation,

A cet égard, nous reprenons aujourd'hui notre « portefeuille de crise » constitué en juin 2010, et qui affiche un rendement de+27.83% sur cette période.  

 

 

pf-pf.png


Deux titres ont déjà quitté la bourse sur une offre d’achat après être passées par le radar de fonds d’investissements ; une troisième est en cours, sur Meade Instruments.

 

Ceci vient nous confirmer que même lorsque le marché manque de visibilité – on ne devrait d'ailleurs plus parler de marché lorsqu’il n’est mû  que par effets d’annonce et par interventionnisme –, un choix pertinent et prudent permet de passer le cap sans encombre.


Notons encore que ces performances ne sont grevées par aucun frais de transaction qui, au final, n’enrichissent que les intermédiaires.


 

Choisir avec conviction 10 valeurs le premier janvier,  et les garder un an sans y toucher, comme ici  montre aussi la pertinence de l’investissement « value » sur 2013, avec des performances dépassant les 30% sur les 6 premiers mois de l'année. 

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